La poésie vit à la bibliothèque
Publié le 27/11/2018 à 03:49

A l’initiative de la bibliothèque que dirige Hélène Pare, en partenariat avec le lycée polyvalent Louis-Vicat, l’ADDA (Association départementale pour le développement des arts) et la bibliothèque départementale de prêt, s’est tenu jeudi 22 novembre, dans les locaux de la bibliothèque, un atelier animé par Olivier Leuckx de la compagnie la Boucle. Durant l’après midi ce comédien. Lotois a rencontré une classe de 1re S/ES du lycée polyvalent Louis-Vivat accompagnée de leurs professeurs de français Philippe Bailles, assisté d’une documentaliste stagiaire.
L’objectif de cette encontre était de faire découvrir la poésie contemporaine au travers de textes de Thomas Vinau, et de faire lire à voix haute les jeunes élèves devant leurs camarades. Un exercice qui s’est avéré très positif devant la réactivité et la participation de toute la classe, pour un exercice peu commun et qui devrait permettre à ces futurs bacheliers de bien préparer l’oral qui les attend lors de leur futur examen.
Une action commune qui permet la programmation de projets artistiques ou autres : spectacles, lectures, toujours mis en place par les compagnies lotoises autour des écritures contemporaines et adaptés à de petits espaces comme les bibliothèques…
Une pièce sonore sur la scène de la Halle
Les «soirées Plus» de la municipalité ont repris vendredi 19 janvier dans la salle culturelle intercommunale La Halle. Claude Martinez, directeur artistique pour la communauté des communes du pays de Lalbenque/Limogne, a proposé une pièce de théâtre en trois actes «Face au mur», de Martin Crimp, par la Cie lotoise La Boucle. Une pièce quasi radiophonique, où la langue est poétique, musicale, rythmique, avec trois acteurs, et un musicien bruiteur, interprétée par Chloé Gosse, Philippe Lafabrie et Olivier Leuckx. Le public a répondu présent pour cette première soirée artistique 2018.
Une lecture incarnée à la bibliothèque
Vendredi 24 novembre, la bibliothèque intercommunale de Gourdon recevait la compagnie de la Boucle pour une interprétation de lectures théâtrales.
Cette année, la compagnie de la Boucle a été retenue suite à un appel à projet lancé par l’Adda auprès des compagnies culturelles lotoises, et proposé aux bibliothèques du réseau de la Bibliothèque départementale à travers son opération «Lectures vivantes en bibliothèque».
La compagnie de la Boucle existe depuis 2013, bien que ses fondateurs collaborent artistiquement depuis 1996 ; une longue histoire entre amis donc. Vendredi soir à Gourdon, ils présentaient une trilogie du dramaturge Martin Crimp, sur une mise en scène d’Olivier Leuckx, une scénographie de Chloé Gosse, le jeu de Philippe Lafabrie, et la création sonore et l’interprétation de Philippe Arnaudet.
Le public est accueilli par des paravents au ciel bleuté, quelques nuages, un landau chargé d’un nounours vautré sur un oreiller, deux hommes et une femme… Trois voix pour une lecture théâtralisée de «Ciel bleu ciel», «Face au mur» et «Tout va mieux». La crudité et l’ironie des propos tranchent avec le charme candide et soigné des personnages. La langue est poétique, musicale et rythmique.
Ces lectures viennent d’un regard souterrain, celui de Crimp, sur la violence dans nos sociétés, en trois temps qui déteignent les uns sur les autres et nous entraînent de l’autre côté de notre monde si parfait, à l’endroit d’une insécurité. Crimp questionne dans sa trilogie les idées du bonheur, du progrès, de la liberté, du couple, de la famille avec une violence froide et retenue. Une comédie amère.
Théâtre d’objets : «Le Petit Poucet» à La Négrette
Dans le cadre de la première saison de programmation du projet Spectacle vivant de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne, la compagnie La Boucle présentera son spectacle «Le Petit Poucet» sur la scène de La Négrette, le mercredi 18 octobre à 15 heures.
Créée en 2013 par Olivier Leuckx et Chloé Gosse, la compagnie affiche son goût prononcé pour les textes littéraires et place le jeu de l’acteur au centre de son travail théâtral. Présenté pour la première fois sur scène de Cahors en 2015, le spectacle «Le Petit Poucet» revisite le texte de Charles Perrault avec une adaptation scénique originale où se mêlent musique, manipulations d’objets et narration. Ainsi, avec une simple table en guise de décor, les différents personnages seront joués par des cuillères, fourchettes, marmites, couteaux, pour un résultat étonnant et très réussi, pour le plus grand bonheur des petits et des grands.
Le spectacle est accessible à partir de 6 ans et d’une durée de 45 minutes. Tarifs : 5 euros et 8€. Renseignements au 05 63 30 03 31. Une séance scolaire sera également organisée le mercredi 18 octobre à 10 heures.
La Poule aux Potes surprend toujours
Au café associatif La Poule aux Potes, il se passe toujours quelque chose de neuf, différent, original ou décalé. La preuve en a encore une fois été donnée la semaine dernière. Programmée tôt en soirée, la pièce de Martin Crimp, en lecture théâtralisée, «Face au mur», «Tout va mieux» et «Ciel bleu ciel» est encore en phase d’élaboration et de rodage. Présentée par la Compagnie la bOuCle, la préparation de cette trilogie a amené la troupe en résidence de Marminiac à Limogne, puis Cahors. «Notre compagnie existe depuis 2013 et c’est l’une des toutes premières fois qu’on la joue. D’habitude on a plus de liberté pour se mouvoir, notamment avec le landau, mais là il a fallu s’adapter» confie Chloé Gosse, l’un des trois comédiens. Accompagnée par le metteur en scène Olivier Leuckx et un troisième larron, Philippe Lafabrie, la troupe est complétée par Philippe Arnaudet au bruitage. Car des bruitages il y en a eu, en cascades, en rafales : bruits incessants et assourdissants de balles de tennis rebondissant sur une raquette, de jeux d’enfants ânonnant des comptines lancinantes, de klaxon et autres bruits de cuivres discordants.
Spectacle de funambules des mots, des émotions, de répétitions morbides, de violence hurlée «Il a tiré sur l’enfant A, l’enfant B, C et D», le texte est souvent dur, âpre, narquois, ironique et parfois abscons et surréaliste. Ici dans cette interprétation la part belle est donnée également aux objets, landau, casque enfantin de policier, boule à miroir miniatures, peluche… Étrange trilogie irréelle que bien des spectateurs ont découverte et applaudie tant les comédiens se sont donnés à fond durant toute l’heure qu’aura duré la représentation.
Le Petit Poucet a attiré du monde
Le spectacle «Le Petit Poucet» présenté par la compagnie la Boucle et proposé dans le cadre d’Itinéraire bis du Parc et du pays Bourian, a attiré environ 150 personnes, vendredi 29 janvier au foyer rural de Bio. Pour que cette manifestation soit ouverte au plus grand nombre, la municipalité de Bio avait invité gracieusement les élèves des écoles primaires des alentours (RPI Lavergne/Thégra, Miers et Sainte-Hélène ; Clément-Brouqui n’a pas répondu à l’offre).
Comme ont pu le constater les plus jeunes, l’histoire du petit poucet n’est pas un long fleuve tranquille. Certains ont même dû éprouver, avec la vision de l’ogre, de réels moments d’effroi. Mais, comme souvent dans les contes, une fin heureuse leur permettra de garder un excellent souvenir de la soirée.
Une visite nocturne surréaliste
Marianne Poletti, médiatrice culturelle de la maison de La Fourdonne, proposait, mardi 29 juillet à 21 h 30, une visite nocturne théâtralisée du village. Le comédien Olivier Leuckx déclina les grandes et incroyables petites histoires de Saint-Cirq-Lapopie, histoires parfois inventées de toutes pièces pour l’occasion. Plus de quarante personnes sont venues participer à cette soirée, des lunettes ont été distribuées à chacun pour mieux percevoir le surréalisme et ont pu ainsi déambuler à la lueur des lampes torches dans les rues du village. Sans oublier les poèmes d’André Breton et anecdotes plus ou moins inventées. Le public a été sollicité pour construire une phrase à la manière de l’auteur surréaliste en suivant la règle de son célèbre jeu : «Le cadavre exquis boira du vin nouveau».
Une belle performance du comédien qui a su retenir l’attention des spectateurs jusqu’à tard dans la soirée, en concluant le spectacle sur les ruines du château par un poème. Une balade ludique et pleine d’humour.
Lalbenque. Des lectures théâtralisées
La quarantaine de spectateurs présents, samedi 6 avril, à la médiathèque intercommunale de Lalbenque, a goûté aux joies de lectures où textes et attitudes prennent tout leur sens. C’est Éric Durnez qui en est l’auteur, à partir d’un recueil de témoignages effectué auprès de personnes âgées ayant un grand vécu en milieu rural. Les comédiens Any Mendiéta et Olivier Leuckx narrent à merveille ces quatre récits («Jour de retour», «Lettre à mon arrière-petit-fils», «Le causse et la colline» et «Jour de départ») où se mêlent souvenirs, retrouvailles, voire projets comme celui de trouver enfin l’âme sœur alors que l’on flirte avec les 80 ans.
Leur rendu est tellement authentique que lors de l’échange avec le public, la remarque d’une spectatrice – «A vous entendre, on n’a pas l’impression que vous lisez, tellement les intonations sont là» – aurait pu être celle de l’ensemble du public. Le pari des Adda (Association départementale pour le développement des arts) du Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne et Gers, de reconstituer sur le thème des maisons natales, est gagné.
Du théâtre à la Villa
Sud Ouest le
Depuis le début de la semaine, l’association La Petite Pierre accueille en résidence Éric Durnez, auteur, au côté d’Any Mendicta et Olivier Leuckx qui préparent des lectures théâtralisées.
Lesquelles sont programmées dans le cadre du festival La Vie rurale, c’est pas de la science-fiction, qui a débuté en janvier et se déroule jusqu’au 20 avril dans le Gers, le Tarn-et-Garonne et le Lot.
Une résonance Pour les comédiens Any Mendieta et Olivier Leuckx « c’est un projet touchant qui a une résonance avec nos parcours familiaux. Cela nous permet aussi de transmettre un vécu au travers de la lecture à haute voix ».
Une idée originale qui a séduit Maryse Justumus, directrice de la Villa Castéra : « Il est important de faire entrer la culture sous toutes ses formes dans notre établissement. Il faut éviter le ghetto en fermant les portes vers l’extérieur. Nous avons des échanges réguliers avec la Petite Pierre qui permettent d’engager un travail de mémoire, de souvenirs. Cela permet aussi aux familles d’avoir plus d’échanges avec les résidents. C’est un lien social fort et important qui doit perdurer. »
Les familles sont invitées à assister au spectacle, dont l’entrée sera libre.